SOLIDARITE AVEC LE MOUVEMENT DE PROTESTATION CONTRE AHMADINEJAD!

A bas la dictature cléricale!

  • Pour toutes les libertés démocratiques en Iran,
  • Pour le droit à l’autodétermination des nationalités opprimées en Iran,
  • Pour une Assemblée Constituante souveraine !
  • Solidarité avec la lutte des travailleurs de l’Iran pour la liberté syndicale et le socialisme !

Des centaines de milliers de manifestants, principalement des jeunes gens, des étudiants, des ouvriers, des employés, etc., crient sur tous les toits et dans les rues de Téhéran et d'autres villes de l'Iran NON à Ahmadinejad et à la dictature cléricale. Ils s'opposent à l'élection présidentielle non contrôlée de la population et expriment leur colère et leur méfiance vis-à-vis la dictature des mollahs, avec le mot d'ordre "Où est mon vote ?". Ils sont convaincus qu'une gigantesque fraude électorale a eue lieu. Ahmadinejad et Cie ont, comme toujours dans des cas pareils, réagi de la même manière face aux protestations: par une répression brutale. Les masses contestataires ne se laissent pas intimider, ni par des agents des services secrets qui brandissent des bâtons et des chaînes, ni par des peines comminatoires, ni par des coups de feu. Ils résistent aux milices réactionnaires du régime et exigent de nouvelles élections. Nous apportons notre solidarité à leur combat courageux pour les libertés démocratiques.

Le mouvement de protestation se voit frustrer de ses espoirs pour davantage de libertés démocratiques et culturelles, d’une vie sans peur sans la terreur d’Etat d'Ahmadinejad et de ses bandes de baroudeurs, les soi-disant Gardiens de la révolution et les milices bassidji. La grande majorité des protestataires avaient espéré qu'une victoire électorale de Mussawi rapprochait la réalisation de leurs désirs. Moussavi s’était et s'est présenté comme candidat de l'aile réformatrice de ceux qui détiennent le pouvoir. Les espoirs pour un changement se sont concentrés sur lui.

La détermination des masses qui protestent a déjà ébranlé le régime. Le chef suprême théocratique, l'ayatollah Khamenei, a déclaré que le résultat des élections sera ponctuellement vérifié. Jusqu'à maintenant, le régime n’a pas osé utiliser la police et les militaires contre le mouvement de masse. Le régime continue à tabler sur l’intimidation du mouvement, sur le démantèlement des structures de communication pour amener le mouvement dans une impasse. En même temps, Moussavi appelle le mouvement à respecter les limites étroites imposées par la République islamique et à se modérer. Il indique aussi que pour lui, il s’agit simplement d’un moyen de pression pour obtenir des petites concessions de la part du centre de pouvoir de la République islamique. Les institutions réactionnaires et anti-démocratiques de la République islamique d'Iran ne peuvent pas être renversées par des appels adressés à d'autres dirigeants, mais seulement par une lutte résolue, dans la rue, dans les usines et les casernes. Pour cela, il faut un mouvement ouvrier qui ne fait confiance qu'à sa propre force plutôt que dans les forces réformatrices timides du régime islamique ou peut être même dans d’ autres « pays démocratiques ». Ces derniers affichent d'ailleurs une fois de plus qu’ils sont seulement intéressés à continuer tranquillement leurs affaires avec les dirigeants iraniens. Dans ce but, ils s’accommodent sans plus de la farce électorale de la République islamique.

Certaines parties du mouvement de masse iraniennes ont déjà commencé à utiliser les divisions politiques entre les dirigeants de l'Iran afin de lutter de manière conséquente en faveur d'un Iran démocratique. C’est à ceux-là que nous apportons plus particulièrement notre soutien.

Vive la solidarité internationale !

Initiative Marxiste (IM), le 18/06/2009